Ce deuxième chapitre intitulé « Choisir son diamant : La couleur », est destiné à développer la couleur (Color) du diamant. La couleur La couleur du diamant est une notion subjective.  Cependant, pour choisir son diamant, la couleur sera également un facteur important pour sa classification et sa valeur. Les goûts en Europe se dirigent plutôt vers le choix de diamants blancs qui sont classifiés au-dessus de la lettre J. Jusqu’à la lettre H, il est très difficile pour un néophyte de faire la distinction entre les différentes couleurs de diamants. Un diamant est considéré comme teinté à partir de la lettre J. La classification La  couleur des diamants se classifie dans les groupes dits « blancs », « nuancés », « légèrement teintés » et « teintés »; définie par une échelle internationale de classification. Reprise par un grand nombre de laboratoires de gemmologie mondialement renommés. La classification est effectuée en utilisant des lettres de D à Z. La couleur la plus haute est graduée par la lettre D, ce qui influera bien évidemment sur sa valeur. Tandis que la couleur la plus basse sera graduée par la lettre Z. La fluorescence La fluorescence est un phénomène lumineux présent dans certains diamants. Elle n’altère pas la valeur de la pierre sauf si le phénomène est trop important. Pour savoir si un diamant présente un degré quelconque de fluorescence, on exposera la pierre à un rayon ultra-violet. Le degré de fluorescence se traduira par un effet de lumière plus ou moins bleutée. Le certificat La couleur du diamant ainsi que plusieurs autres propriétés importantes figurent dans un certificat. Toutes ces propriétés individuelles réunies sont déterminantes pour établir la valeur d’un diamant. Le certificat peut se comparer à une carte d’identification unique de la pierre. Par ailleurs, la plupart des diamants certifiés par le GIA comportent le numéro d’identification gravé au laser sur le rondiste. Enfin, dans l’esprit collectif, le Blanc, symbole de la pureté est certainement le plus symbolique des 4C.

Ce premier chapitre intitulé « Choisir son diamant : La taille », est destiné à développer la Taille (Cut) du diamant. Les premières versions de tailles rondes de diamant sont apparues au XVIIème siècle. Cependant, il faut savoir que durant plusieurs siècles les cristaux ne furent pas taillés. Parce que l’on pensait que cela détruirait leurs « propriétés magiques » Contrairement aux idées reçues qui tendent à considérer d’abord la couleur et les inclusions, la taille est le premier élément à prendre en compte pour choisir son diamant. Autrement dit, une belle pierre est une pierre bien taillée. La couleur et la pureté sont des éléments qui entrent en considération dans un deuxième temps et qui varient selon les marchés. La taille La taille est d’une extrême importance quant à l’éclat et à la beauté d’un diamant. Si la couleur, la dimension et les inclusions sont déterminées par la nature, la taille est le seul facteur qui puisse être influencé par l’homme. Donc pour bien choisir son diamant, il faudra d’abord commencer par opter pour une pierre bien taillée. La taille Tolkowsky La taille contemporaine « Tolkowsky » fut conçue en 1919 par Marcel Tolkowsky qui publia les dimensions idéales du brillant rond taillé auxquelles on se réfère encore de nos jours sur la plupart des marchés diamantaires. Elle comporte 57 facettes au total (58 si la collette est également facettée). La taille est définie par l’observation minutieuse et le calcul des proportions de la pierre. Le pourcentage de la table, l’angle de la couronne, l’estimation de la largeur du rondiste, la profondeur du pavillon et enfin la taille de la colette Donc pour une pierre, peu importe sa couleur, en revanche sa symétrie, son polissage et ses proportions sont importantes. La symétrie, le polissage et les proportions La symétrie concerne la précision de la forme du diamant et la disposition des facettes. Le polissage concerne l’état de surface des des facettes qui ne doivent pas comporter de rayures visibles. Les proportions concernent les mesures du diamant. Elle doivent être équilibrées avec la couronne, la taille de la table et du pavillon. Ces mesures ont une incidence sur la dispersion de la lumière. Ce qui signifie qu’une pierre bien taillée aura une bonne réflexion de la lumière. Les différentes formes Les différentes formes de tailles dites « fantaisies » regroupent les tailles ovales, navettes ou marquises, coussin, princesse, émeraude, poire, trillion et cœur. Certificat La symétrie, le polissage et les proportions sont mesurés individuellement. Puis le diamant est classé (Excellent, Très bon, bon, Moyen…) conformément à la règlementation GIA (Gemmological Institute of America). Loucine Paris, propose essentiellement des diamants certifiés par le GIA pour les pierres au-delà de 0,30 carat.

Ce troisième chapitre intitulé « Choisir son diamant : La pureté », est destiné à développer la Pureté (Clarity) du diamant. Que désigne la pureté d’un diamant ? Pour bien choisir son diamant la pureté sera également d’une grande importance. La pureté d’un diamant taillé est définie selon le nombre, la dispersion et l’importance de caractéristiques. Elles peuvent être externes et/ou internes et plus ou moins affecter la pureté de la pierre. La nature, l’importance et la dispersion ainsi que la graduation sont primordiaux pour bien choisir son diamant : la pureté est examinée et établie d’après les observations effectuées à la loupe x 10. La pureté est graduée selon une échelle de classification allant de « loupe x 10 ou loupe clean » pour le degré le plus haut de pureté à « piqué 3 » pour le degré le plus bas. Une pureté médiocre comportera plusieurs défauts qui affecteront l’éclat du diamant. Ces défauts gêneront la réfraction de la lumière, ce qui signifie que plus le degré de pureté sera fable, plus l’apparence du diamant sera trouble. L’Echelle de classification d’un diamant FL Flawless = Aucune défaut interne, ni externe avec un grossissement à la loupe x 10 IF Internally Flawless = Aucun défaut interne, absence d’inclusions avec un grossissement à la loupe x 10 VVS 1 – Very Very Small 1 = Très très petites inclusions, groupe 1 avec un grossissement à la loupe x 10 VVS 2 – Very Very Small 2 = Très très petites inclusions, groupe 2 avec un grossissement à la loupe x 10 VS 1 – Very Small 1 = Très petites inclusions, groupe 1 avec un grossissement à la loupe x 10 VS 2 – Very Small 2 = Très petites inclusions, groupe 2 avec un grossissement à la loupe x 10 SI 1 – Small Inclusions 1 = Petites inclusions, groupe 1, facilement visibles à la loupe x 10 SI 2 – Small Inclusions 2 = Petites inclusions, groupe 2 facilement visibles à la loupe x 10 P1 – Piqué Inclusions 1 = Inclusions, groupe 1 très facilement visibles à la loupe x 10; mais qui n’affectent pas forcément la brillance P2 – Piqué 2 Inclusions 2 = Inclusions groupe 2 grandes et/ou nombreuses; facilement visibles à l’œil nu, qui affectent légèrement la brillance. P3 – Piqué 3 Inclusions 3 = Inclusions, groupe 3 grandes et nombreuses inclusions; très facilement visibles à l’œil nu, qui affectent la brillance. Les différentes caractéristiques d’inclusions dans un diamant La taille et la grosseur des inclusions est le premier critère à observer. Les inclusions sont assez faciles à observer. Elles donnent une première estimation du degré de pureté du diamant. Plus les impuretés seront importantes, plus elles gêneront la circulation de la lumière. Et plus la pureté sera basse, moins la pierre aura de brillance. Le nombre d’inclusions est le deuxième critère à déceler. Plus la pierre comportera des inclusions, plus son degré de pureté sera bas. Et plus cela nuira à sa brillance. La position des inclusions est le troisième critère à examiner. Pour les hauts degrés de pureté (FL, IF, VVSI1, VVS2) les inclusions ne poseront pas de difficultés. Comme elles seront invisibles à l’œil nu, elles ne nuiront pas la brillance du diamant. Les degrés de pureté VS et VS2 ne seront pas trop problématiques non plus. Cependant, il est vivement conseillé de prêter une plus grande attention au degré de pureté SI1 et SI2. Il faut bien regarder où se positionnent les inclusions. Ainsi, cela permettra de les masquer lors du sertissage par le biais d’une griffe ou d’un autre type de serti. Enfin, à partir du degré de pureté P1, les inclusions seront nombreuses, visibles à l’œil nu. Et elles altèreront de ce fait la brillance du diamant. Ce type de qualité de diamant est généralement serti sur des bijoux fabriqués en série et vendus à bas prix. La localisation des inclusions peut être interne ou externe. Il est éventuellement possible d’améliorer ou de supprimer un défaut externe. Par exemple, en repolissant la surface d’un diamant. Par contre, il est impossible d’atténuer un défaut interne sans avoir recours à des techniques de modifications artificielles. L’aspect des inclusions peut être aussi divers que variés. Ainsi, une inclusion peut être blanche ou foncée (noire), allongée, avec un relief, ressembler à un nuage composé de minuscules inclusions, solide, liquide, gazeuse…Autant d’impuretés qui n’affecteront pas forcément la brillance de la pierre; si elles sont peu nombreuses et bien placées. Certificat Les certificats délivrés par le GIA ou HRD intègrent un diagramme sur lequel est indiqué le type d’inclusions et leur position. Il sera donc facile de connaître les impuretés présentes dans le diamant; sans même avoir la pierre sous les yeux. Et, il permet aussi d’écarter les pierres qui comporteraient trop inclusions mal positionnées. Loucine Paris, propose essentiellement des diamants certifiés par le GIA pour les pierres au-delà de 0,30 carat.

Ce quatrième chapitre, intitulé « Choisir son diamant : Le poids », est destiné à développer le poids (Carat) du diamant. Définition du poids en carat Comment bien choisir son diamant ? Le poids est désigné par le terme de carat qui provient de l’appellation du fruit de l’arbre méditerranéen du caroubier. Ce dernier peut atteindre jusqu’à dix mètres de haut et produit des caroubes ou carouges (karruba en arabe). Ces caroubes sont de petites graines sucrées de couleur brun foncé lorsqu’elles sont séchées et qui pendant longtemps ont servis d’instrument de mesure et de référence de base pour le poids des pierres précieuses et du diamant. Ce terme est donc toujours employé de nos jours et la correspondance métrique du carat est : 1 carat (ct) = 0,2 grammes. L’unité de mesure du diamant Il ne faut pas confondre la définition du carat utilisé en joaillerie pour les pierres précieuses (Carat) et celui utilisé en bijouterie pour évaluer la pureté de l’or (Kara) et dont l’écriture diffère. Le rapport du diamètre au poids Le poids d’un diamant dépend de son diamètre Le poids d’un diamant peut s’estimer en fonction de sa taille exprimée en millimètres (mesure, diamètre etc.). Mais pour plus de précision, il faut utiliser une balance spécifique, qui possède une précision de l’ordre de 0.005 carat, ce qui correspond à un millième de gramme afin d’obtenir le poids en carat. Le prix au carat Pour estimer le prix d’un diamant, il faut prendre en compte l’association des différents critères de « qualité. » La couleur, la taille la pureté et le poids. Il n’est donc pas possible d’évaluer le prix d’un diamant sur son seul critère de poids. Les diamants que l’on retrouve le plus couramment en bijouterie sont des diamants de couleur H et pureté SI, aussi appelés HSI. Cependant, il faut savoir que l’échelle de prix du diamant n’est pas linéaire. Les diamants de un carat sont plus rare que les diamants de poids inférieurs. Il faut donc bien comprendre qu’à qualité égale, plus on recherche un gros diamant, plus on paiera cher chaque carat de ce diamant. Exemple Ainsi, si le prix du carat est inférieur à 1000 euros pour un diamant HSI de 0,25 carat, il sera largement supérieur à 5000 euros pour un diamant HSI de 1 carat.